3 novembre
Bariloche 1
Un petit tour du coté des lacs et du quartier suisse à l’ouest de Bariloche. La ville a en effet été fondée par des Suisses. Similitude de paysage oblige ! Au loin le Chili.
Tout est petit du côté suisse : les véhicules de la police, la poste et son balcon à la lucarne, les secours en montagne (adaptés au pays !).
On y trouve aussi une fabrique de bière (cerveza en espagnol) et à côté un panneau que l'on pensait assez approprié ! En fait, pisar veut dire piétiner
Le soir on aperçoit un impressionnant panache de fumée d'un incendie de forêt au loin derrière Bariloche.
4 novembre
Bariloche 2
Journée de visite des alentours de Bariloche (ville de plus de 100 000 habitants) avec un minibus avec chauffeur affrété par les participants (plus de 100 Km de piste difficilement accessible aux camping-cars. Nous n'avons jamais "bouffé" autant de poussière!). Nous accédons après un étroit chemin dans la forêt primaire (la politique des parcs nationaux, ici celui de Nahuel Huapi, est de la laisser totalement en l'état : c'est un enchevêtrement d'arbres d'arbustes, d'arbres morts) sous d'immenses faux-hêtres à feuillage persistant. Nous pouvons profiter de la vue sur le Tronador et son glacier à 2 étages dont le plus haut qui avance avec un fracas entendu jusqu'en ville (d'où son nom). Il est situé sur la frontière chilienne. Les lacs et rivières sont peuplés de très nombreux salmonidés.
5 novembre
Bariloche 3
Visite rapide de la ville de Bariloche qui ne « casse pas des briques »: La place centrale et des arbres habillés pour l'hiver même si ici c'est un peu tard !
Des participants qui avaient garé leur camping-car sur une avenue passante (à une quinzaine de mètres du nôtre) se sont fait forcer leur serrure et une fenêtre. Heureusement ils avaient une alarme qui a fait fuir les voleurs et permis leur arrestation.
6 novembre
460 Km
Petite moitié d'étape dans la région des lacs. Contraste par rapport aux jours précédents : On croise beaucoup de monde sur les routes de cette région plus habitée et très touristique. Les paysages sont aussi plus diversifiés. Au moins dix contrôles de police et de gendarmerie. Le climat change lui aussi : 28°C dans l'après-midi.
A San Martin De Los Andes nous découvrons la face cachée de l'Argentine !, mais aussi des camping-cars et des autos d'une autre époque. C'est relativement fréquent (pour les véhicules ! Dont beaucoup, y compris récents sont de marques françaises).
Nous dépassons un impressionnant dispositif policier. Ils viennent d'arrêter des trafiquants de drogue. Des dizaines de pains de ce qui ressemble à de la cocaïne sont étalés à même la route !
A Junin De Los Andes nous nous arrêtons devant un quartier de baraques en bois. Des enfants viennent nous voir. Nous leur donnons un porte-clé puis la maman arrive nous disant qu'elle a quatre enfants. Donc quatre porte-clés pour un beau sourire. Une jeune fille présente à coté nous précise qu'ils sont de la tribu indienne des Tehuelches.
Nous apercevons dans le lointain le volcan Lanin qui domine toute la région de ses 3776 m.
Des Gauchos au bord de la route.
7 novembre
330 Km A Zapala un marchand d'oeufs, en triporteur sur un rond-point. Nous quittons la région des lacs pour des steppes de plus en plus sèches. Plus on s'écarte, ne serait-ce que de 50 Km des montagnes plus les sols sont secs. Les Andes Bloquent l'essentiel des précipitations avec des vents dominants (et parfois très forts) d'ouest. Température 30°C. Nous arrivons à Chos Malal au point médian de la « route 40 ». Une vue du musée et du coucher de soleil sur le fleuve.
8 novembre
385 Km dont plus d'une centaine de piste caillouteuse et de tôle ondulée. Etape un peu fatigante. Pas de station-service sur un des points indiqués. Celle qui suivait était un peu déglinguée et ne fonctionnait qu'épisodiquement en fonction de l'alimentation aléatoire en électricité. Attendue à 14h elle ne vient pas. Heureusement un fond de baril nous a permis de rejoindre la petite ville suivante. Les magnifiques paysages volcaniques avec la présence du Rio Grande chargé de limons marron et la bande de vautours à tête noire affairés autour d'une carcasse de mouton ont largement compensé les petits inconvénients du jour.